Sauver la planète
Les bonnes pratiques pour réduire sa consommation d'internet :
- Consommer moins de réseaux sociaux, surtout ceux qui s'approprient vos contenus
- Ne pas céder aux achats compulsifs des marketplaces, même pendant leurs opérations commerciales (black friday, cyber monday, spring sales...)
- Réduire la consommation de jeux en ligne
- Réduire la consommation de streaming
- etc.
Pour les acteurs du web, qu'ils soient e-commerçants, webmasters, blogueurs...
- Choisir un outil adapté à votre besoin. Inutile d'installer un wordpress pour un simple blog.
- Ne chargez pas inutilement vos contenus. Avez-vous vraiment besoin de (faire) rédiger un article de 1 500 mots sur les plantes à rempoter en mars quand une simple liste suffirait ?
- Ne cédez pas aux tentations des vendeurs d'outils seo, de plugins, d'abonnements à des services tiers...
- Choisissez des prestataires de services informatiques et web qui font tout leur possible pour réduire l'empreinte écologique (empreinte carbone) de leur infrastructure
Informatique durable = web durable
Depuis le COVID-19, l'économie du web à explosée. Tout est achetable en ligne, livrable, consommable.
Mais le web n'a pas vocation à remplacer l'existant de nos villes et campagnes. C'est un complément, voire une alternative en cas de crise comme nous l'avons vécu pendant les différentes périodes de confinement qui se sont succédées ces dernières années.
Il génère actuellement plus de dérives (fake news et manipulations de l'opinion publique), de déceptions (achats de produits discount de mauvaise qualité), de malversations (phishing, piratage) et de frustrations (pollution numérique de milliers de sites qui parlent du même sujet sans apporter aucune plus-value) que jamais auparavant.
Quand on ajoute à ce constat la consommation électrique nécessaire pour faire fonctionner les datacenters, les équipements comme routeurs, répétiteurs, etc et l'emprinte carbone ainsi générée, tout autant que l'émission de gaz à effets de serre, on ne réalise jamais suffisemment la mesure de la consommation du réseau des réseaux. Et la liste est très longue, on pourrait évoquer les composants des ordinateurs et autres téléphones portables, parmi lesquels des métaux rares prélevés sur le continent africain, de la silice qui se raréfie à vue d'oeil, etc. Le cycle est ainsi fait que bon nombre de machines sont trop obsolètes pour le recyclage informatique et partent par cargos entiers vers l'Afrique où ils seront brûlés dans des décharges à ciel ouvert...
Posons-nous la question : avons-nous vraiement besoin du dernier laptop le plus puissant ? ou le mieux marketé ? du dernier téléphone ?