Le consultant SEO, ou consultant en référencement naturel, joue un rôle crucial dans le monde numérique de 2024. Cette profession, toujours en évolution, prend une place de plus en plus importante au sein des stratégies digitales des entreprises. En effet, face à une concurrence de plus en plus accrue sur internet, avoir une visibilité optimale sur les moteurs de recherche comme Google est devenu un facteur clé de succès. C'est à ce niveau qu'intervient le consultant SEO.
Chef d'orchestre de la visibilité d'un site web sur les moteurs de recherche, son rôle principal consiste à optimiser le positionnement des pages Web d'un site, afin de maximiser leur visibilité et donc d'attirer plus de visiteurs. Pour cela, le consultant SEO utilise une panoplie d'outils, techniques et méthodes spécifiques à son domaine. Parmi ces méthodes, on trouve l'audit SEO avec analyse de mots clés, l'audit technique assez proche du webmastering, et bien d'autres.
Le métier de consultant SEO demande non seulement une excellente connaissance du fonctionnement des moteurs de recherche et des critères de référencement naturel, mais aussi des compétences en communication, marketing et analyse. Tout cela afin d'être capable de comprendre les enjeux des clients, de mettre en place des stratégies SEO adaptées et de suivre les résultats des actions déployées.
Un professionnel du numérique en veille permanente
Le métier de consultant SEO a beaucoup évolué ces dernières années, notamment avec les nouvelles innovations technologiques et les changements d'algorithme de Google. Ces mises à jour du moteur de recherche de la compagnie californienne Alphabet, appelées depuis quelques années Core Updates, sont réalisées pour adapter les critères de classement dans les pages de résultats. On parle de pondération. Car des critères utilisés au sein de l'algorithme de Google, il y en a prétendument plus de 200... Ainsi, un bon consultant SEO en 2024 est celui qui se forme en continu pour rester à la pointe des nouveautés et être en mesure d'adapter ses stratégies aux évolutions du secteur SEO.
Un métier aux contours de mieux en mieux identifiés
Si de nombreux nouveaux entrants dans le SEO présentent encore des profils autodidactes ou n'ayant que peu de rapport avec le marketing et/ou la technique web, il existe de nombreux parcours pour devenir consultant SEO. Des formations de Bachelor, MBA ou Mastère spécialisé en Digital Marketing sont proposées dans de nombreuses écoles partout en France, comme la Digital School de Nice ou l'École Supérieure de Commerce d'Angers. Ces formations offrent aux étudiants un enseignement solide en marketing numérique, stratégie digitale et référencement naturel, leur permettant ainsi de développer les compétences nécessaires pour devenir consultant SEO.
En plus des formations académiques, le métier de consultant SEO nécessite une expérience pratique, de terrain. Les étudiants sont donc fortement encouragés à faire des stages ou à travailler en alternance dans des agences SEO ou des entreprises ayant une activité principalement en ligne.
Les missions principales d'un consultant SEO en 2024
Les missions d'un consultant SEO en 2024 s'articulent autour de plusieurs axes majeurs qui sont autant de réponses à une question de taille : comment optimiser la visibilité d'un site web sur les moteurs de recherche, et particulièrement Google, afin de générer un trafic qualifié et pérenne ?
- La première mission d'un consultant SEO est l'audit SEO. Cette étape cruciale permet d'établir un état des lieux de la présence d'un site internet sur les moteurs de recherche. Le consultant analyse le positionnement du site sur ses mots clés stratégiques, son architecture, son contenu, son expérience utilisateur ainsi que son environnement concurrentiel. Ce travail rigoureux permet d'établir un diagnostic précis, de détecter les problèmes techniques, d'analyse de contenu et de linking et d'identifier les forces sur lesquelles capitaliser.
- Ensuite, le consultant seo se charge de la création et de la mise en œuvre d'une stratégie SEO. Sur base des informations collectées lors de l'audit, il définit un plan d'action visant à améliorer le référencement naturel du site. Cela peut passer par l'optimisation technique du site, la création de contenu pertinent et de qualité, l'amélioration du maillage interne et l'acquisition de liens entrants de qualité. Le consultant seo travaille en étroite collaboration avec les autres équipes de l'entreprise, comme les développeurs web pour les améliorations techniques, les rédacteurs experts en création de contenu et le service marketing.
- Enfin, le consultant SEO doit être capable de communiquer efficacement ses résultats et ses recommandations aux clients ou aux équipes avec lesquelles il travaille. Il doit être en mesure de démontrer la valeur ajoutée de son travail à travers des rapports de performance détaillés et compréhensibles.
Ces missions peuvent se résumer très simplement en 3 points simples :
- Dresser un constat à un instant T de la situation
- Analyser les forces et faiblesses, en relation avec le contexte (concurrence, cadre législatif, tendances du marché...) et en tirer un plan d'action clair et priorisé (lever les blocages techniques à l'indexation des pages, ajouter des contenus pour un nouveau service à lancer, mener une campagne netlinking de relation media...)
- S'assurer que chaque action a une finalité approuvée par le client et s'inscrit dans une réalité business, et communiquer tout au long de la prestation pour expliquer, et ajuster au besoin.
Il s'agit donc de veiller à l’optimisation continue de la visibilité du site, tant sur le plan technique que sémantique, tout en s'adaptant aux nouvelles tendances et technologies du marché. C'est un métier en perpétuelle évolution qui demande une veille continue, de l’analyse, de la rigueur et une bonne capacité d’adaptation.
Le contexte évolutif du consultant référencement naturel en 2024
L'essor des différentes technologies d'assistance informatique comme l'IA transforme la manière dont les utilisateurs interagissent avec les moteurs de recherche. Les mots clés longue traîne et les phrases plus naturelles gagnent en importance, et le consultant SEO doit s'adapter. Cette évolution nécessite une connaissance approfondie du langage naturel et des intentions de recherche des utilisateurs.
Par ailleurs, le SEO local prend une place de plus en plus essentielle dans la stratégie des entreprises. Avec une concurrence locale souvent moins intense qu'à l'échelle nationale ou internationale, le SEO local offre des opportunités de visibilité accrue pour les entreprises.
Le monde du SEO est en constante évolution. Google fait et défait les règles du jeu. Lorsque le web est apparu dans les années 1990, ses inventeurs partaient d'une idée simple : une page web est un document accessible grâce à un protocole de communication extensible à la planète entière, et modifiable à volonté. Ce document ne peut être accédé que si on en connaît l'adresse, l'URL (ici https://www.omnireso.com/role-consultant-seo-2024.php pour cette page. Si vous cliquez sur ce lien, le navigateur web recharge cette page dans une autre fenêtre). Par contre, cette page peut contenir des liens vers d'autres documents créés n'importe où ailleurs dans le monde. Et pour y accéder, nul besoin de connaître leur URL par coeur : il suffit de cliquer sur le lien, et le protocole hypertexte vous fait voyager en quelques secondes vers cette nouvelle ressource.
Avant l'arrivée du moteur de recherche Google, les internautes comme moi achetions des petits magazines répertoriant les sites internet pour découvrir de nouvelles pages, en plus d'utiliser des annuaires web, répertoires numériques avec des catégories et sous-catégories pour faciliter la recherche. Les plus gros annuaires comme Lycos, Yahoo, Altavista ou DMOZ étaient de véritables bibliothèques de milliers de sites. Mais l'expansion exponentielle du web rendaient la tâche de plus en plus ardue pour les personnes chargées de référencer ces sites, car il leur fallait qualifier les soumissions. Des formulaires en ligne permettaient de renseigner les nouveaux sites plus rapidement, mais ils étaient déclaratifs, ce qui rendait la fiabilité des informations toute relative.
Google s'est affranchi de tout ce travail de collecte et de qualification de l'information avec son algorithme PageRank
En prenant le parti de qualifier un site par le nombre de liens qui pointent vers ses pages, les étudiants de Stanford Larry Page et Sergey Brin ont exploité un des principes fondateur du web de la façon la plus rationnelle qui soit. Si beaucoup de sites font des liens vers une page, c'est qu'elle doit être intéressante. C'est cette notion d'intérêt qui est devenue "qualité" dans le discours de Google depuis. Les deux ingénieurs Page et Brin ont donc utilisé la popularité comme critère fondamental de classement pour leur moteur de recherche Google. Peu de temps après le lancement de Google, ils ont également mis en place un système de régie publicitaire, dont le principe très simple est de faire payer les annonceurs pour apparaître en haut des pages de résultats de recherche (serps).
Ils se sont donc servis de leur moteur de recherche gratuit pour obtenir des pages et des pages de listes de sites correspondant à un ou plusieurs mots-clés. Et sur les mots-clés les plus populaires, c'est à dire les plus recherchés par les internautes, ils ont ajusté le prix des annonces en fonction de la concurrence, ce qui leur a permis très rapidement de générer énormément de revenus. Le but évident était alors de nourrir la machine : il fallait que les bases de données de sites se remplissent constamment. Pour cela la firme de Mountain View a très rapidement mis en place des fermes de serveurs, des parcs informatiques gigantesques dans le monde. Ces machines lançaient leurs robots algorithmiques parcourir le web. Avec un fonctionnement très simple et très méthodique : chaque nouvelle page rencontrée fait l'objet d'un examen, de haut en bas du code source. A chaque lien rencontré, le robot envoie une nouvelle occurrence algorithmique qui va examiner la page qui est liée. Et ainsi de suite. En somme, le robot dresse l'inventaire des pages qu'il trouve via les liens, puis ramène leur contenu qui sera analysé plus tard. Une fois le contenu catégorisé, il est associé à des mots-clés, et c'est ainsi qu'on peut le retrouver en faisant une requête sur Google.
Ce traitement automatique informatique a donc permis de faire face à la croissance exponentielle du web. Google est devenu un glouton numérique avalant tout sur son passage. Et tout ça, grâce au lien. Ces simples liens, créés par des internautes pour des internautes. Google a capitalisé sur ces votes publiques pour se créer son empire. Google a utilisé ces recommandations pour se créer son index de connaissances d'un côté, et de l'autre rendre les prix de ses mots-clés payants plus chers que jamais puisque le volume de données (et donc la concurrence) ne cesse d'augmenter.
Mais l'atout du lien n'est pas passé inaperçu pour tout le monde. Si un lien permet de mieux positionner une page, pourquoi ne pas créer soi-même des liens vers des pages qu'on souhaite rendre plus visible ?
Google s'est donc retrouvé pris à son propre piège. Des webmasters du monde entier ont commencé à faire des liens tous azimuts dans le but de gonfler la popularité des contenus. Google a donc du pondérer de différentes façons le poids du critère "lien" dans son algorithme de classement des pages. Les critères sémantiques n'évoluant pas très rapidement (on notera l'apparition de balises sémantiques comme MARK, SUMMARY ou DETAILS depuis HTML 5, mais ce genre d'évolution est rare), c'est finalement le lien qui ne cesse d'être modéré et pondéré par Google, avec plus ou moins de succès.
Par contre, là ou Google excelle, c'est dans la communication. En répétant depuis des années que c'est la qualité du contenu qui fait le classement, et en passant volontairement sous silence le lien, Google a toujours agité le bâton de la sanction pour les pages qui tenteraient de manipuler son algorithme de classement. Quiconque se trouve pris en flagrant délit de triche peut voir son site désindexé, disparaître complètement des pages de résultats. Au fur et à mesure des campagnes de désinformation de Google, ses portes-paroles ont finalement reconnu le rôle du lien comme élément de classement des pages web. Il faut donc lire entre les lignes, comprendre les non-dits pour essayer d'anticiper les manoeuvres du géant du Search.
C'est pour cette raison que le consultant SEO doit être constamment en formation, en quête des dernières techniques et tendances pour maintenir une qualité de service optimale. Cela peut passer par l'obtention de diplômes et certifications supplémentaires, des formations en ligne, ou encore la participation à des conférences et salons spécialisés. Car en matière de SEO, l'expérience acquise sur le terrain est capitale. Même si elle ne garantit pas le taux de succès : une stratégie SEO qui fonctionne pour un site peut très bien ne pas donner les même résultats pour un autre. C'est là où interviennent les fameux "200 critères de classement Google". Et donc, pour partager certaines expériences, rien de tel qu'un évènement SEO qui permettra d'échanger sur les meilleures méthodes et techniques.
Les innovations vont également changer radicalement le paysage du SEO. L'intelligence artificielle, par exemple, joue déjà un rôle majeur dans le SEO - elle permet d'affiner les recherches et donne des résultats plus précis et personnalisés, et en langage naturel. C'est à dire que vous posez une question au moteur comme si vous vous adressiez à votre voisin. Et la réponse est très souvent complète et bien formulée. Les consultants SEO devront maîtriser les nouvelles technologies des LLMS (IA génératives comme GPT4 et GPT5 qui est annoncé pour fin 2024, mais aussi Google Gemini (ex Google Bard), Google SGE, Bing AI, Mistral, Claude, GroQ, Devana, etc. pour être en mesure de les utiliser dans leur travail quotidien.
Le consultant SEO, avec sa connaissance des moteurs de recherche, ses compétences techniques et sa stratégie marketing, est l'acteur clé pour optimiser la visibilité en ligne, atteindre les objectifs de l'entreprise et assurer son développement sur le web. En 2024, plus que jamais, il sera indispensable à toute entreprise souhaitant prospérer dans le paysage numérique.